
Histoire de Montmain
Le village remonterait à l’époque de la construction des cathédrales : l’utilisation du bois nécessita l’emploi de nombreux bûcherons et charbonniers qui habitèrent leurs lieux de travail.
Mons Médius se transforma en Montmoyen en 1398 puis Montmahein et enfin Montmain.
C’est au XVI° siècle que Charles et Jeahan de Tenare construisirent le dernier château qui fut démoli en 1865.
Toutes les chroniques retrouvées s’accordent à dire que les habitants de Montmain ont toujours été très pauvres et malheureux. Les habitants des villages voisins disaient encore dans la première partie du XX° siècle :
« Montmain est tellement pauvre que même les souris s’échappent des greniers en hiver »
L’église ( ci dessous début XX° ) est toujours entourée de son cimetière et de l’ancienne cure habitée depuis par des laïcs.

Au début du XX° siècle, M. Girard, l’instituteur enseignait à l’école mixte.
Ci dessous en 1900, Ernest Pascard, l’instituteur et sa famille :

Le maire était Cadet Label et le seul artisan, Javouhey le cordonnier avait son échoppe à l’entrée du village, c’est là que s’ouvrit plus tard un café dont la licence a été revendue dans les années 80.
Une inondation du village a eu lieu en 1856
Quelques lieux-dits aux noms curieux
- La Tuilerie (lieu où l’on travaillait l’argile autrefois)
- La Jonchière (lieux humides)
- Crève la faim devenu Meurt de faim (lieux incultes)
- Le Meix (propriété rurale)
La fête patronale (qui n’existe plus depuis bien longtemps) avait lieu le 10 août en l’honneur de la Saint Laurent, patron de l’église. En ce jour de fête, les villageois dégustaient des tartes aux mûres.
Les personnalités :
- Jean de Lugny : Seigneur décédé le 23 décembre 1398 régnant sur des terres de Grosbois et Maizerotte à Corgengoux. Sa pierre tombale est encore dans l’église.

- La famille Grangier de Montmain : à son décès le 28 décembre 1905, Mme Sophie Grangier fait don de tous ses biens ( plusieurs centaines d’hectares de prés et forêts ) à l’hôpital Général de Dijon en échange notamment de l’entretien à perpétuité des sépultures de la famille Grangier et de la réception de 4 vieillards du village dans un organisme dépendant de l’hôpital de Dijon.